The board of the French Society for Bioinorganic Chemistry expresses its deep concern about the recent French immigration law

The board of the French Society for Bioinorganic Chemistry expresses its deep concern about the recent French immigration law, which runs counter to our country’s tradition of hospitality and its historic commitment to individual freedoms. Numerous university presidents have denounced this “attack” on “the values of universalism, openness and welcome, the free and fruitful circulation of knowledge, and the spirit of the Enlightenment”, and reiterated that access to knowledge and training “cannot be hindered by such restrictive and unfounded financial considerations”. 

The provisions specifically concerning foreign students (higher enrolment fees, “return” deposit) are in fact part of a policy of discrimination contrary to the practices of French universities, which are based on strict equality between students. These provisions will deprive French laboratories of the energy and intelligence of foreign students. Restricting social benefits for foreign workers and undermining their children’s birthright citizenship will discourage foreign researchers from settling in France. 

Foreign students and researchers make important contributions to the impact of French research worldwide, and promote its reputation.  In the long term, this law can only have a deleterious impact on French research. The creation and sharing of knowledge cannot be restricted by borders. The FrenchBIC board is asking that this law not be promulgated.

Le directoire de la Société française de chimie bioinorganique exprime sa très forte inquiétude en ce qui concerne la loi sur l’immigration, qui contrevient à la tradition hospitalière de notre pays et à son engagement historique en faveur des libertés individuelles. De nombreux dirigeants d’établissements universitaires ont dénoncé dans une tribune cette « attaque » envers « les valeurs de l’universalisme, de l’ouverture et de l’accueil, de la libre et féconde circulation des savoirs, de l’esprit des Lumières », et rappelé que l’accès aux connaissances et à la formation « ne peut être entravé par des considérations financières si restrictives et sans fondement ».

Les dispositions concernant spécifiquement les étudiants étrangers (frais d’inscription majorés, caution “retour”) relèvent en effet d’une politique de discrimination contraire aux pratiques de l’Université française fondée sur l’égalité stricte entre les étudiants. Ces dispositions priveront les laboratoires français de l’énergie et de l’intelligence des étudiants étrangers. Les restrictions de prestations sociales pour les travailleurs étrangers et la remise en cause du droit du sol pour leurs enfants dissuaderont les chercheurs et enseignants-chercheurs étrangers de s’installer en France.

Les étudiants et chercheurs étrangers participent au rayonnement de la recherche française et sont la preuve de son attractivité. A terme, de telles mesures ne peuvent qu’avoir un impact délétère sur la recherche française. La création et le partage du savoir ne peuvent pas s’embarrasser de frontières. Le directoire du FrenchBIC demande que cette loi ne soit pas promulguée.